a group of tall buildings next to a body of water

Après l’homicide de Bâle «Nous traitons aussi les incurables»

L’homicide d’une septuagénaire à Bâle, commis par un homme en traitement psychiatrique depuis près de dix ans, soulève des questions cruciales sur l’efficacité de la prise en charge des délinquants présentant des troubles psychiques et sur les limites du système de resocialisation en Suisse. Le débat sur l’équilibre entre prévention, réinsertion et sécurité publique est relancé.

Josef Sachs, expert en médecine légale explique: « Aujourd’hui, on essaie beaucoup plus systématiquement de traiter les problèmes psychiques qui conduisent aussi à des délits: par exemple, les troubles de la personnalité ou les problèmes de dépendance. Souvent avec succès. Les taux de récidive sont nettement plus bas grâce à ces traitements».

La conseillère nationale zurichoise Nina Fehr Düsel souhaiterait limiter les sorties non accompagnées de délinquants car pour elle la sécurité publique prévaut et passe avant la resocialisation. Cependant l’avocate Antigone Schobinger met en garde contre la tentation de tirer des conclusions pour le système à partir du cas de Bâle, car trop de personnes seraient coincées dans l’exécution de la mesure thérapeutique en milieu fermé alors qu’elles ne sont plus dangereuses ou ne l’ont même jamais été. 

Lire l’article de 24Heures du 16 août 2024

a group of tall buildings next to a body of water

Après l’homicide de Bâle «Nous traitons aussi les incurables»

L’homicide d’une septuagénaire à Bâle, commis par un homme en traitement psychiatrique depuis près de dix ans, soulève des questions cruciales sur l’efficacité de la prise en charge des délinquants présentant des troubles psychiques et sur les limites du système de resocialisation en Suisse. Le débat sur l’équilibre entre prévention, réinsertion et sécurité publique est relancé.

Josef Sachs, expert en médecine légale explique: « Aujourd’hui, on essaie beaucoup plus systématiquement de traiter les problèmes psychiques qui conduisent aussi à des délits: par exemple, les troubles de la personnalité ou les problèmes de dépendance. Souvent avec succès. Les taux de récidive sont nettement plus bas grâce à ces traitements».

La conseillère nationale zurichoise Nina Fehr Düsel souhaiterait limiter les sorties non accompagnées de délinquants car pour elle la sécurité publique prévaut et passe avant la resocialisation. Cependant l’avocate Antigone Schobinger met en garde contre la tentation de tirer des conclusions pour le système à partir du cas de Bâle, car trop de personnes seraient coincées dans l’exécution de la mesure thérapeutique en milieu fermé alors qu’elles ne sont plus dangereuses ou ne l’ont même jamais été. 

Lire l’article de 24Heures du 16 août 2024

Vous pouvez utiliser les filtres ci-dessous ou utiliser les étiquettes grises sur les articles pour découvrir un thème en particulier.

Rechercher

Date

Catégorie

Sujet

Nouvelles du 31 mai 2024 : 13è Café Prison – où investir nos impôts entre la prison ou l’établissement psychiatrique

1 juin 2024

Madame, Monsieur, Chers Amis, Soigner ou punir, il faut choisir entre l’institution adaptée pour soigner ou la prison qui est pensée pour punir. Ce prochain lundi 3 juin, au Casino de Montbenon à Lausanne dès 18h30, le 13è Café Prison ouvrira...

LIRE

Article précédent

Article suivant

AUTRES ARTICLES

De qui est composé le comité ?

Trouvez plus d'information sur le sujet en suivant le lien ci-après