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Graap-Fondation |
Naissance d’une fondation
Le Graap a aujourd’hui la taille d’une entreprise moyenne. Pour s’assurer de la pérennité de ses activités, il a créé une fondation. L’association, quant à elle, demeure. Elle poursuivra ses missions premières: l’accueil, l’entraide, l’engagement. Les deux entités agiront de concert pour renforcer et développer les prestations existantes.
Pour consolider son existence et son action, le Graap a décidé de se doter d’une structure juridique à la fois distincte et complémentaire en créant une fondation. L’idée: agir de concert pour informer, déstigmatiser et défendre les intérêts des personnes souffrant de troubles psychiques. Nous aurons ainsi deux entités dénommées dorénavant «Graap-Association» et «Graap-Fondation».
Contexte
Lancé le 14 janvier 1987, à l’initiative de Madeleine Pont, aujourd’hui directrice, et de neuf personnes directement concernées par la maladie psychique ou proches de personnes concernées, le Groupe romand d’accueil et d’action psychiatrique a contribué à redonner une parole individuelle et collective aux patients psychiques. Il leur a permis de reconquérir un statut de citoyens à part entière et de retrouver un sens à leur vie, par le biais du travail, des groupes d’entraide, d’activités sociales et de loisirs ou d’engagements citoyens, tant dans le quartier (lancement d’une garderie, d’un centre de loisirs) qu’au niveau de la politique sociale.
La fondation a la responsabilité de reprendre la gestion des prestations que le Graap a mises sur pied.
Ce sont ainsi des milliers de personnes qui ont pu sortir de l’isolement et de la souffrance qui en découle. Au fil des ans, le Graap est devenu un partenaire reconnu et respecté par les autorités. Ainsi à l’œuvre, l’institution a pris de l’ampleur: un budget qui dépasse aujourd’hui les 7 millions de francs, 80 collaboratrices et collaborateurs, plus de vingt ateliers coopératifs où travaillent quelque 450 ayants droit AI. Au regard de cette évolution, l’association n’est plus apparue comme la forme juridique la plus adéquate pour gérer une organisation assimilable à une moyenne entreprise de dimension cantonale.
En concertation avec les organismes qui la subventionnent, et avec l’aide des experts en droit adéquats, l’institution s’est proposée d’agir, à compter de janvier 2012, par l’intermédiaire de deux structures juridiques distinctes.
Missions
La mission attribuée à l’association consiste désormais à représenter et à défendre les intérêts des personnes concernées par les troubles psychiques, proches et patients. Quant à la fondation, elle a la responsabilité de reprendre la gestion des prestations que le Graap a mises sur pied, d’en assurer la pérennité et le développement.
Si les structures changent, le Graap, lui, a plus que jamais à cœur de poursuivre sa mission qui se résume en ces termes: concevoir, expérimenter et
promouvoir, avec les personnes souffrant de troubles psychiques et leurs communautés, des actions pour retisser les liens sociaux, rétablir et maintenir la santé des individus et des collectivités où ils vivent.
Retisser les liens sociaux, rétablir et maintenir la santé des individus et des collectivités où ils vivent.
C’est donc en vue d’une action commune que ces deux entités vont œuvrer. En pratique, les employés salariés et les travailleurs au bénéfice de prestations de l’AI, les services et ateliers, les locaux et la quasi-totalité des fonds actuels relèvent désormais du Graap-Fondation. Dans le détail, ses buts sont les suivants:
1. Veiller à la prise en compte des intérêts des personnes souffrant de troubles psychiques et de leurs proches, ainsi que promouvoir la santé mentale au sein de la communauté;
2. Informer la population et la sensibiliser aux problématiques en lien avec la santé mentale et développer la solidarité et l’entraide;
3. Favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des personnes concernées par la maladie psychique ainsi que l’exercice de leur rôle de citoyens;
4. Promouvoir des structures qui favorisent la santé sociale de la collectivité et les exploiter;
5. Développer et offrir aux intéressés des méthodologies et des services qui contribuent au rétablissement de la santé psychique des individus;
6. Offrir à la communauté des prestations qui lui soient utiles et permettent une intégration mutuelle;
7. Maintenir et développer des réseaux régionaux, nationaux, internationaux d’échanges et d’informations;
8. Exploiter des structures d’accueil d’enfants (crèches, garderies, etc.), cela indépendamment des autres activités (voir encadré).
Sous l’égide de l’Autorité de surveillance cantonale, le Graap-Fondation renforce sa crédibilité et son action.
Laetitia Grimaldi
(Article paru dans Diagonales N° 85 – Janvier – Février 2012)
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Naissance d’une fondation
Le Graap a aujourd’hui la taille d’une entreprise moyenne. Pour s’assurer de la pérennité de ses activités, il a créé une fondation. L’association, quant à elle, demeure. Elle poursuivra ses missions premières: l’accueil, l’entraide, l’engagement. Les deux entités agiront de concert pour renforcer et développer les prestations existantes.
Pour consolider son existence et son action, le Graap a décidé de se doter d’une structure juridique à la fois distincte et complémentaire en créant une fondation. L’idée: agir de concert pour informer, déstigmatiser et défendre les intérêts des personnes souffrant de troubles psychiques. Nous aurons ainsi deux entités dénommées dorénavant «Graap-Association» et «Graap-Fondation».
Contexte
Lancé le 14 janvier 1987, à l’initiative de Madeleine Pont, aujourd’hui directrice, et de neuf personnes directement concernées par la maladie psychique ou proches de personnes concernées, le Groupe romand d’accueil et d’action psychiatrique a contribué à redonner une parole individuelle et collective aux patients psychiques. Il leur a permis de reconquérir un statut de citoyens à part entière et de retrouver un sens à leur vie, par le biais du travail, des groupes d’entraide, d’activités sociales et de loisirs ou d’engagements citoyens, tant dans le quartier (lancement d’une garderie, d’un centre de loisirs) qu’au niveau de la politique sociale.
La fondation a la responsabilité de reprendre la gestion des prestations que le Graap a mises sur pied.
Ce sont ainsi des milliers de personnes qui ont pu sortir de l’isolement et de la souffrance qui en découle. Au fil des ans, le Graap est devenu un partenaire reconnu et respecté par les autorités. Ainsi à l’œuvre, l’institution a pris de l’ampleur: un budget qui dépasse aujourd’hui les 7 millions de francs, 80 collaboratrices et collaborateurs, plus de vingt ateliers coopératifs où travaillent quelque 450 ayants droit AI. Au regard de cette évolution, l’association n’est plus apparue comme la forme juridique la plus adéquate pour gérer une organisation assimilable à une moyenne entreprise de dimension cantonale.
En concertation avec les organismes qui la subventionnent, et avec l’aide des experts en droit adéquats, l’institution s’est proposée d’agir, à compter de janvier 2012, par l’intermédiaire de deux structures juridiques distinctes.
Missions
La mission attribuée à l’association consiste désormais à représenter et à défendre les intérêts des personnes concernées par les troubles psychiques, proches et patients. Quant à la fondation, elle a la responsabilité de reprendre la gestion des prestations que le Graap a mises sur pied, d’en assurer la pérennité et le développement.
Si les structures changent, le Graap, lui, a plus que jamais à cœur de poursuivre sa mission qui se résume en ces termes: concevoir, expérimenter et
promouvoir, avec les personnes souffrant de troubles psychiques et leurs communautés, des actions pour retisser les liens sociaux, rétablir et maintenir la santé des individus et des collectivités où ils vivent.
Retisser les liens sociaux, rétablir et maintenir la santé des individus et des collectivités où ils vivent.
C’est donc en vue d’une action commune que ces deux entités vont œuvrer. En pratique, les employés salariés et les travailleurs au bénéfice de prestations de l’AI, les services et ateliers, les locaux et la quasi-totalité des fonds actuels relèvent désormais du Graap-Fondation. Dans le détail, ses buts sont les suivants:
1. Veiller à la prise en compte des intérêts des personnes souffrant de troubles psychiques et de leurs proches, ainsi que promouvoir la santé mentale au sein de la communauté;
2. Informer la population et la sensibiliser aux problématiques en lien avec la santé mentale et développer la solidarité et l’entraide;
3. Favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des personnes concernées par la maladie psychique ainsi que l’exercice de leur rôle de citoyens;
4. Promouvoir des structures qui favorisent la santé sociale de la collectivité et les exploiter;
5. Développer et offrir aux intéressés des méthodologies et des services qui contribuent au rétablissement de la santé psychique des individus;
6. Offrir à la communauté des prestations qui lui soient utiles et permettent une intégration mutuelle;
7. Maintenir et développer des réseaux régionaux, nationaux, internationaux d’échanges et d’informations;
8. Exploiter des structures d’accueil d’enfants (crèches, garderies, etc.), cela indépendamment des autres activités (voir encadré).
Sous l’égide de l’Autorité de surveillance cantonale, le Graap-Fondation renforce sa crédibilité et son action.
Laetitia Grimaldi
(Article paru dans Diagonales N° 85 – Janvier – Février 2012)
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