Après l’homicide de Bâle «Nous traitons aussi les incurables»
L’homicide d’une septuagénaire à Bâle, commis par un homme en traitement psychiatrique depuis près de dix ans, soulève des questions cruciales sur l’efficacité de la prise en charge des délinquants présentant des troubles psychiques et sur les limites du système de resocialisation en Suisse. Le débat sur l’équilibre entre prévention, réinsertion et sécurité publique est relancé.
Josef Sachs, expert en médecine légale explique: « Aujourd’hui, on essaie beaucoup plus systématiquement de traiter les problèmes psychiques qui conduisent aussi à des délits: par exemple, les troubles de la personnalité ou les problèmes de dépendance. Souvent avec succès. Les taux de récidive sont nettement plus bas grâce à ces traitements».
La conseillère nationale zurichoise Nina Fehr Düsel souhaiterait limiter les sorties non accompagnées de délinquants car pour elle la sécurité publique prévaut et passe avant la resocialisation. Cependant l’avocate Antigone Schobinger met en garde contre la tentation de tirer des conclusions pour le système à partir du cas de Bâle, car trop de personnes seraient coincées dans l’exécution de la mesure thérapeutique en milieu fermé alors qu’elles ne sont plus dangereuses ou ne l’ont même jamais été.
Après l’homicide de Bâle «Nous traitons aussi les incurables»
L’homicide d’une septuagénaire à Bâle, commis par un homme en traitement psychiatrique depuis près de dix ans, soulève des questions cruciales sur l’efficacité de la prise en charge des délinquants présentant des troubles psychiques et sur les limites du système de resocialisation en Suisse. Le débat sur l’équilibre entre prévention, réinsertion et sécurité publique est relancé.
Josef Sachs, expert en médecine légale explique: « Aujourd’hui, on essaie beaucoup plus systématiquement de traiter les problèmes psychiques qui conduisent aussi à des délits: par exemple, les troubles de la personnalité ou les problèmes de dépendance. Souvent avec succès. Les taux de récidive sont nettement plus bas grâce à ces traitements».
La conseillère nationale zurichoise Nina Fehr Düsel souhaiterait limiter les sorties non accompagnées de délinquants car pour elle la sécurité publique prévaut et passe avant la resocialisation. Cependant l’avocate Antigone Schobinger met en garde contre la tentation de tirer des conclusions pour le système à partir du cas de Bâle, car trop de personnes seraient coincées dans l’exécution de la mesure thérapeutique en milieu fermé alors qu’elles ne sont plus dangereuses ou ne l’ont même jamais été.
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