Action Maladie Psychique et Prison - AMPP
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A propos du graap association
AMPP
Le Graap travaille à la déstigmatisation de la maladie psychique. Il se bat pour que les Droits de l'homme ne restent pas une déclaration d'intention, mais deviennent une éthique qui imprègne les rouages de notre société, qu’ils soient politiques, administratifs ou religieux. Il veille aussi à ce que les actions des intervenants, en prise directe avec les personnes concernées par la maladie psychique, soient respectueuses de la Convention internationale des Droits de l’homme.
Dans ce contexte, proposer un accompagnement spécifique aux patients psychiques incarcérés et à leurs proches prend tout son sens.
L’ « Action Maladie Psychique et Prison» se dessina en 2005, avec le projet «Des hommes à la place des murs». Un projet, porté par le Graap et des proches de patients-détenus, proposait une alternative plus humaine à l’incarcération. Soutenu à l’époque par MM les Conseillers d’état Philippe Leuba, et Pierre-Yves Maillard, puis Mme la Conseillère d’Etat Béatrice Métraux, le projet n’avait pu aboutir compte tenu de la situation politique liée aux drames de Marie et d’Adeline.
Cela a toutefois permis un regard nouveau sur la réalité des patients incarcérés et l’impact sur les proches concernés, nous amenant à identifier des besoins réels d’accompagnement autour d’une problématique doublement stigmatisante que sont la maladie psychique et l’incarcération.
C’est en 2011 que le 22ème Congrès annuel du Graap consacra l’«Action Maladie Psychique et Prison» AMPP. Le titre de ce congrès était : Maladies psychiques – Et les proches dans tout ça ? – Oser en parler ! Rassemblant plus 500 personnes, ce congrès a intégré la problématique des proches de patients-détenus dans son programme. Et pour la première fois, des proches prenaient la parole à visage découvert. AMPP avait une existence publique.
Aujourd’hui, AMPP est reconnue partenaire officiel du Service pénitentiaire vaudois. Nous collaborons également avec le Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires (SMPP), la Fondation vaudoise de probation (FVP), Relais Enfants Parents Romands (REPR), l’Office des curatelles et tutelles professionnelles (OCTP), l’Ordre des avocats vaudois (OAV), ainsi que les médias.
Notre activité comprend les actions distinctes suivantes :
- L’animation du groupe « Proches, Maladie Psychique et Prison »
- L’accompagnement des proches et de « leur » parent ou ami sous mains de justice
- Les Cafés Prison
- Le Collectif 59
- Les Témoignages et travaux réalisés par des personnes en détention avec un article 59
- Une pétition : le trouble mental n’est pas un crime
- Une campagne : À la place de la prison, Une institution de soins en santé mentale comprenant un secteur fermé et sécurisé.
Le Graap travaille à la déstigmatisation de la maladie psychique. Il se bat pour que les Droits de l'homme ne restent pas une déclaration d'intention, mais deviennent une éthique qui imprègne les rouages de notre société, qu’ils soient politiques, administratifs ou religieux. Il veille aussi à ce que les actions des intervenants, en prise directe avec les personnes concernées par la maladie psychique, soient respectueuses de la Convention internationale des Droits de l’homme.
Dans ce contexte, proposer un accompagnement spécifique aux patients psychiques incarcérés et à leurs proches prend tout son sens.
L’ « Action Maladie Psychique et Prison» se dessina en 2005, avec le projet «Des hommes à la place des murs». Un projet, porté par le Graap et des proches de patients-détenus, proposait une alternative plus humaine à l’incarcération. Soutenu à l’époque par MM les Conseillers d’état Philippe Leuba, et Pierre-Yves Maillard, puis Mme la Conseillère d’Etat Béatrice Métraux, le projet n’avait pu aboutir compte tenu de la situation politique liée aux drames de Marie et d’Adeline.
Cela a toutefois permis un regard nouveau sur la réalité des patients incarcérés et l’impact sur les proches concernés, nous amenant à identifier des besoins réels d’accompagnement autour d’une problématique doublement stigmatisante que sont la maladie psychique et l’incarcération.
C’est en 2011 que le 22ème Congrès annuel du Graap consacra l’«Action Maladie Psychique et Prison» AMPP. Le titre de ce congrès était : Maladies psychiques – Et les proches dans tout ça ? – Oser en parler ! Rassemblant plus 500 personnes, ce congrès a intégré la problématique des proches de patients-détenus dans son programme. Et pour la première fois, des proches prenaient la parole à visage découvert. AMPP avait une existence publique.
Aujourd’hui, AMPP est reconnue partenaire officiel du Service pénitentiaire vaudois. Nous collaborons également avec le Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires (SMPP), la Fondation vaudoise de probation (FVP), Relais Enfants Parents Romands (REPR), l’Office des curatelles et tutelles professionnelles (OCTP), l’Ordre des avocats vaudois (OAV), ainsi que les médias.
Notre activité comprend les actions distinctes suivantes :
- L’animation du groupe « Proches, Maladie Psychique et Prison »
- L’accompagnement des proches et de « leur » parent ou ami sous mains de justice
- Les Cafés Prison
- Le Collectif 59
- Les Témoignages et travaux réalisés par des personnes en détention avec un article 59
- Une pétition : le trouble mental n’est pas un crime
- Une campagne : À la place de la prison, Une institution de soins en santé mentale comprenant un secteur fermé et sécurisé.
Collectif 59
"Offrir une deuxième chance à Christian
La maladie psychique n’est pas un crime, mais un trouble qui se soigne. Libérez Christian"
C’est en ces termes que les parents de Christian (prénom d’emprunt) la curatrice et l’animatrice du groupe de proches du Graap s’exprimaient, le 30 juin 2020, dans une lettre ouverte au Président de la Cour d’appel du Tribunal cantonal.
Cette demande de libération de Christian reflétait une évidence ressentie par l’ensemble des membres du groupe de proches : ce patient-détenu a besoin de soins et d’un accompagnement qu’il ne peut trouver en prison. De plus, comme il a purgé sa peine, la poursuite du processus de rétablissement doit se poursuivre dans un établissement psychiatrique adapté à ses besoins.
Groupe de proches
- Vous êtes proche d’un patient psychique concerné par la prison
- Vous aimeriez être entendu, discuter, partager votre expérience, être informé, voire agir ensemble
- Vous souhaitez rencontrer d’autres personnes qui sont dans la même situation que vous et participer à un groupe d’entraide et d’action
Alors, ces rencontres sont organisées pour vous !
Café Prison
En mai 2011, le Graap organisait son congrès annuel sur le thème «Et les proches dans tout ça ?». Le Groupe de proches de patients psychiques en prison du Graap y a présenté ses réflexions et propositions. L'une était d'organiser des Cafés Prison. Dont acte. Le premier Café a eu lieu le 8 février 2012.
Lorsque l'on lit les Courriers des lecteurs de nos journaux, la réaction qui domine largement lorsque l'on parle de patient psychique et de prison, c'est que le dit-détenu a bien mérité son sort et que la sanction doit être sévère, sans tenir compte du degré du délit, ni des réels problèmes de santé. Le patient psychique incarcéré est présumé violent, à vie.
Le but des Cafés Prison est d'ouvrir le débat et offrir une écoute respectueuse de l’expérience des diverses parties concernées par cette importante question de société.
Accompagnement
- Vous êtes en détention préventive ou en exécution de peine/mesure, et, de santé psychique fragile
- Vous aimeriez pouvoir parler de votre expérience et de vos projets
- Vous aimeriez bénéficier d’un accompagnement dans le cadre de l’exécution de votre peine/mesure
Les professionnels du Graap Association vous rencontreront et pourront étudier avec vous les tenants et aboutissants du plan d’exécution de la peine/mesure.
Ils pourront être un partenaire dans le cadre de votre projet de vie, prenant en compte les contraintes qui vous limitent et cela en collaboration avec votre famille et les différents acteurs du milieu carcéral.
RENSEIGNEMENTS
Action Maladie Psychique et Prison
Graap Association, Rue de la Borde 25, 1018 Lausanne
En cas de non-réponse, merci de laisser votre message sur le répondeur, nous écrire à l'adresse ci-dessus ou à l'adresse ampp@graap.ch.
Témoignages - Univers de...
Ils dessinent, écrivent, témoignent par de nombreux moyens d'expression de leur expérience de vie. Leur vie derrière les barreaux mais pas seulement...
Les uns s'évadent dans des univers artistiques imaginaires, d'autres partagent leurs expériences sur l'enfermement et sur la mesure thérapeutique institutionnelle (art. 59 du CPS) qui les maintient en prison pour une durée indéterminée. Ils parlent de leur vécu au quotidien, leurs réalisations, leurs projets, mais aussi de leurs rêves et de leurs espoirs.
Les effets thérapeutiques des démarches créatrices sont bien connus. Toutefois, derrière les barreaux, quand on est confronté à un système judiciaire implacable et à des conditions de détention extrêmement dures, le simple fait de dire les choses a non seulement un effet soignant, c'est aussi souvent la seule échappatoire pour redevenir acteur de sa vie.
Parmi ses activités, l'Action Maladie Psychique et Prison accompagne des détenus soumis à l’article 59 dans leurs projets personnels. Des projets qui leur permettent de glaner des expériences positives à travers lesquelles ils peuvent donner du sens à leur journée.
Pétition
Le trouble mental n’est pas un crime
En effet, une personne atteinte gravement dans sa santé mentale ne doit pas croupir dans les prisons romandes en raison de ses troubles mentaux. La prison n’est pas un lieu pour exécuter une mesure thérapeutique au sens de l’art. 59 du Code pénal suisse.
Dès lors, les pétitionnaires demandent la création d’une institution appropriée au Grand Conseil vaudois. Ils prient les autorités cantonales de mener toutes actions nécessaires afin de coordonner la réponse aux besoins de places sur l’ensemble de la Suisse romande.
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