RBI : proposition du Comité du Graap-Association
Le Graap se sent interpellé par ce projet de société. Il décide d’ouvrir le débat et contribuer à l’échange d’idées. Voici la prise de position du comité :
«B.I.E.N-SUISSE» association non partisane a lancé une initiative fédérale visant à assurer à toutes personnes habitant en Suisse un revenu de base qui garantit la couverture du minimum vital. Cette initiative sera déposée à Berne le 4 octobre. Au début août, plus de 130’000 signatures avaient été récoltées.
Cette initiative propose un véritable projet de société solidaire gommant les discriminations. En se substituant au régime d’aides sociales actuelles, elle permettrait de réduire l’aide sociale principalement centré sur l’argent et la justification de son droit à en bénéficier.
Par exemple, entre autres, pour les personnes souffrant d’un trouble psychique grave qui, craignant pour leur sécurité financière, passent trop de temps à justifier d’un handicap pour obtenir ou maintenir l’aide financière indispensable pour assurer leur quotidien. Actuellement les personnes doivent mettre leur énergie pour prouver leurs incapacités. Dans ce nouveau système une amélioration du revenu ne met plus d’office en péril le revenu des assurances sociales pour la part correspondant au revenu de base. La rente complète actuelle maximale est de Frs. 2’340.- La rente peut être inférieure à la rente min de Frs 1’170.- en cas de carence de cotisation.
À ce titre, plus particulièrement, ce projet rejoint les idéaux du Graap.
La dynamique actuelle du système de solidarité sociale est axée sur la restriction des droits et des prestations, jouant fréquemment sur les transferts entre les régimes sociaux. Dans un système de solidarité dont les ressources fiscales s’appuient principalement sur le revenu d’un travail qui se raréfie (automatisation, délocalisation, etc.), des réformes fondamentales deviendront inévitables. Pourquoi ne pas ouvrir dès maintenant la réflexion ?
Les initiants font des propositions concrètes de financement. Le montant suggéré de Frs. 2’500.- est supérieur à la rente AI complète actuelle. Une introduction progressive (montant et groupes sociaux) est envisagée par les initiants.
Implanter un tel principe de solidarité pour une société comme la Suisse implique de profonds changements au niveau du système de sécurité sociale, en tous cas, mais aussi au plan de l’éducation, de la valeur et de la notion du travail … de l’emploi, du calcul des salaires, etc.
Même si ce projet présente une part d’utopie, il m’apparaît important pour un mouvement comme le Graap d’ouvrir largement le débat pour se familiariser avec ce nouveau regard visant la sécurité financière pour tous.
Décision :
Sans prendre position formellement en faveur de l’initiative, le Graap-F marque son intérêt pour ce modèle de cohésion sociale. Il participe à la réflexion pour mieux l’appréhender également dans ses incidences concrètes et les risques potentiels pour certains groupes sociaux.
«Ouvrir le débat» manifeste de notre intérêt pour une perspective qui vise plus de solidarité entre tous, sans engager le Graap dans une position qui impliquerait une bonne connaissance des tenants et aboutissants de ce qui compose ce RBI.
RBI : proposition du Comité du Graap-Association
Le Graap se sent interpellé par ce projet de société. Il décide d’ouvrir le débat et contribuer à l’échange d’idées. Voici la prise de position du comité :
«B.I.E.N-SUISSE» association non partisane a lancé une initiative fédérale visant à assurer à toutes personnes habitant en Suisse un revenu de base qui garantit la couverture du minimum vital. Cette initiative sera déposée à Berne le 4 octobre. Au début août, plus de 130’000 signatures avaient été récoltées.
Cette initiative propose un véritable projet de société solidaire gommant les discriminations. En se substituant au régime d’aides sociales actuelles, elle permettrait de réduire l’aide sociale principalement centré sur l’argent et la justification de son droit à en bénéficier.
Par exemple, entre autres, pour les personnes souffrant d’un trouble psychique grave qui, craignant pour leur sécurité financière, passent trop de temps à justifier d’un handicap pour obtenir ou maintenir l’aide financière indispensable pour assurer leur quotidien. Actuellement les personnes doivent mettre leur énergie pour prouver leurs incapacités. Dans ce nouveau système une amélioration du revenu ne met plus d’office en péril le revenu des assurances sociales pour la part correspondant au revenu de base. La rente complète actuelle maximale est de Frs. 2’340.- La rente peut être inférieure à la rente min de Frs 1’170.- en cas de carence de cotisation.
À ce titre, plus particulièrement, ce projet rejoint les idéaux du Graap.
La dynamique actuelle du système de solidarité sociale est axée sur la restriction des droits et des prestations, jouant fréquemment sur les transferts entre les régimes sociaux. Dans un système de solidarité dont les ressources fiscales s’appuient principalement sur le revenu d’un travail qui se raréfie (automatisation, délocalisation, etc.), des réformes fondamentales deviendront inévitables. Pourquoi ne pas ouvrir dès maintenant la réflexion ?
Les initiants font des propositions concrètes de financement. Le montant suggéré de Frs. 2’500.- est supérieur à la rente AI complète actuelle. Une introduction progressive (montant et groupes sociaux) est envisagée par les initiants.
Implanter un tel principe de solidarité pour une société comme la Suisse implique de profonds changements au niveau du système de sécurité sociale, en tous cas, mais aussi au plan de l’éducation, de la valeur et de la notion du travail … de l’emploi, du calcul des salaires, etc.
Même si ce projet présente une part d’utopie, il m’apparaît important pour un mouvement comme le Graap d’ouvrir largement le débat pour se familiariser avec ce nouveau regard visant la sécurité financière pour tous.
Décision :
Sans prendre position formellement en faveur de l’initiative, le Graap-F marque son intérêt pour ce modèle de cohésion sociale. Il participe à la réflexion pour mieux l’appréhender également dans ses incidences concrètes et les risques potentiels pour certains groupes sociaux.
«Ouvrir le débat» manifeste de notre intérêt pour une perspective qui vise plus de solidarité entre tous, sans engager le Graap dans une position qui impliquerait une bonne connaissance des tenants et aboutissants de ce qui compose ce RBI.
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