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Maladies psychiques : vers la fin des rentes AI ?

COMMUNIQUE DE PRESSE – GRAAP
Maladies psychiques : vers la fin des rentes AI ?

Dans son édition du 21 novembre, le «Matin Dimanche» révélait ce fait divers effroyable : la pendaison face au bâtiment administratif de la CDC (Centrale de compensation) à Genève d’un ouvrier espagnol de 57 ans. Les circonstances : la rente A.I. de cet homme venait de lui être supprimée, malgré ses 25 années de travail sur des chantiers en Suisse.

Fait isolé ? L’article sus-mentionné relatait un autre suicide, dans des circonstances analogues…
Ces drames font écho à l’angoisse croissante qui se propage auprès des personnes atteintes de maladie psychique et au bénéfice d’une rente invalidité. Car la crainte aujourd’hui est bien qu’elles soient directement la cible des mesures d’économies drastiques entreprises dans la 6ème révision de l’AI.
Pour preuve : le Conseil fédéral aurait inclus en cours de discussion devant les Chambres une disposition nouvelle qui, en plus des fibromyalgies ou «troubles somatoformes douloureux», permettrait de revenir sur des rentes accordées pour les troubles psychiques ! Comprenez : rien de moins que la remise en cause des rentes pour les maladies dont les symptômes ne sont pas objectivables… Et c’est sans compter d’une part les 12’500 rentes que le projet initial prévoyait de supprimer et qui toucherait plus de 17’000 personnes du fait que toutes ne sont pas au bénéfice d’une rente AI complète, et d’autre part la revue à la baisse substantielle de nombreuses rentes par le biais d’un nouveau mode de calcul !
La pauvreté est dégradante… et elle peut conduire au pire. Supprimer une rente à celles et ceux qui endurent une souffrance que les biens portants ne peuvent imaginer, cela revient à les condamner à une mort sociale, voire à la mort tout court.

Service de la communication du GRAAP, le 1er décembre 2010.

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Maladies psychiques : vers la fin des rentes AI ?

COMMUNIQUE DE PRESSE – GRAAP
Maladies psychiques : vers la fin des rentes AI ?

Dans son édition du 21 novembre, le «Matin Dimanche» révélait ce fait divers effroyable : la pendaison face au bâtiment administratif de la CDC (Centrale de compensation) à Genève d’un ouvrier espagnol de 57 ans. Les circonstances : la rente A.I. de cet homme venait de lui être supprimée, malgré ses 25 années de travail sur des chantiers en Suisse.

Fait isolé ? L’article sus-mentionné relatait un autre suicide, dans des circonstances analogues…
Ces drames font écho à l’angoisse croissante qui se propage auprès des personnes atteintes de maladie psychique et au bénéfice d’une rente invalidité. Car la crainte aujourd’hui est bien qu’elles soient directement la cible des mesures d’économies drastiques entreprises dans la 6ème révision de l’AI.
Pour preuve : le Conseil fédéral aurait inclus en cours de discussion devant les Chambres une disposition nouvelle qui, en plus des fibromyalgies ou «troubles somatoformes douloureux», permettrait de revenir sur des rentes accordées pour les troubles psychiques ! Comprenez : rien de moins que la remise en cause des rentes pour les maladies dont les symptômes ne sont pas objectivables… Et c’est sans compter d’une part les 12’500 rentes que le projet initial prévoyait de supprimer et qui toucherait plus de 17’000 personnes du fait que toutes ne sont pas au bénéfice d’une rente AI complète, et d’autre part la revue à la baisse substantielle de nombreuses rentes par le biais d’un nouveau mode de calcul !
La pauvreté est dégradante… et elle peut conduire au pire. Supprimer une rente à celles et ceux qui endurent une souffrance que les biens portants ne peuvent imaginer, cela revient à les condamner à une mort sociale, voire à la mort tout court.

Service de la communication du GRAAP, le 1er décembre 2010.

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