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Votation sur la caisse publique : lettres de lecteurs

Retrouvez ci-dessous les lettres de lecteurs écrites par des membres du Graap-Association ainsi que des collaborateurs du Graap-Fondation au sujet de la caisse publique :


Caisse publique : pour les personnes à faible revenu, votez OUI

Le Graap-Association a pour but de militer pour une psychiatrie plus humaine et pour un développement de la santé psychique dans notre communauté. Une bonne assurance-maladie est indispensable pour bien se soigner (thérapies et médicaments). Ces médicaments, qui permettent une stabilité favorisant notre insertion sociale, sont souvent très chers. Les assureurs peuvent choisir de faire payer l’assuré d’abord et de le rembourser après coup (tiers garant) ou de payer directement le pharmacien sur présentation de l’ordonnance (tiers payant).

Devoir avancer des frais importants de médicaments est une lourde charge quand le revenu couvre juste de quoi vivre. Beaucoup de personnes atteintes de maladie psychique connaissent ces difficultés, en particulier celles qui ne bénéficient que d’une rente AI et des prestations complémentaires. Or, la plupart des caisses-maladie, dont les primes sont abordables pour les personnes bénéficiant d’un subside, pratique le tiers-garant. Le choix, vanté par les assureurs, n’en est pas un pour les personnes aux revenus modestes. Le 28 septembre, nous pourrons choisir un système plus équitable où il n’y aura pas d’assuré de deuxième catégorie. C’est pourquoi le Graap-Association vous invite à voter OUI.

Pour le Comité,

Madeleine Pont, présidente


Avec une seule caisse, ces frais n’auront plus lieu d’être (titre choisi par 24 Heures)

Les primes d’assurance maladie augmentent chaque année. Comme les coûts de la santé vont aussi croissant, je ne m’attends pas à ce que les primes baissent. Mais là où le bât blesse, c’est quand les primes croissent beaucoup plus vite que les coûts de la santé. Les caisses maladies deviendraient-elles de moins en moins efficaces dans un système régi par une prétendue concurrence? Augmenteraient-elles sans cesse les revenus de leurs dirigeants ? Peut-être. Mais ce qui est certain, c’est que les milliers d’assurés changeant de caisse chaque année engendrent des frais administratifs importants. Sans compter les frais de constitution de réserves, car ces dernières ne changent pas de caisse en même temps que l’assuré ! Avec une seule caisse maladie pour tout le canton, ces frais sans plus-value pour la santé n’auront plus lieu d’être. C’est pourquoi je voterai oui à la caisse publique le 28 septembre.

Robert Joosten


C’est devenu une tradition automnale : l’annonce des nouvelles primes d’assurance maladie pour l’année suivante. En général, c’est plutôt une mauvaise surprise, les primes ayant tendance à augmenter plus vite que les coûts de la santé.

C’est alors le moment de changer de caisse pour limiter les dégâts en faisant jouer la «concurrence». Ce qui pour certains n’est qu’une démarche administrative banale peut se transformer en stress voir en angoisse, en particulier pour des personnes âgées ou celles souffrant de troubles psychiques.

Certains ne font pas les changements qui les avantageraient et les plus démunis d’entre eux se retrouvent avec des primes dépassant les subsides maximaux auxquels ils ont droit.

La caisse publique mettrait fin à ce casse-tête annuel et apporterait de la stabilité aux assurés les plus fragiles : je voterai donc oui le 28 septembre prochain.

Jean-Max Mamin,
responsable du centre Nyon, Graap-Fondation


Assurés – osez le changement !

Pour un nouveau système d’assurance transparent, plus sociale qui mettra les priorités sur la prévention et un financement plus équitables des coûts de la santé.

Avec le système du TIERS-GARANT, les assureurs obligent les assurés de régler directement les factures de leurs prestataires de soins (par ex. médecin) et envoyer les factures à leur caisse-maladie pour remboursement. Les assurés peu fortunés devront attendre le remboursement de leur caisse-maladie, avant de pouvoir payer leurs factures aux prestataires de soins. Le remboursement des caisses se fait souvent attendre longtemps, surtout si vous avez le malheur de souffrir d’une maladie chronique engendrant des coûts importants

Beaucoup d’assureurs essaient de pousser ces «mauvais risques» hors de leur caisse, en retardant par diverses chicaneries le remboursement des factures. La base légale (LAMAL) encourage certains assureurs dans leurs démarches malhonnêtes, car aucun délai de remboursement n’est fixé dans la loi actuelle. Ce système obsolète du «Tiers-Garant» est bénéfique pour les assureurs – mais souvent néfaste pour les assurés qui seront confrontés avec de sérieux problèmes de trésorerie, car ils risqueront des poursuites de la part de leurs prestataires de soins. Ceux-ci sont d’ailleurs souvent aussi victimes de ce système, car certains de leurs patients ne paient pas leurs factures et utilisent les remboursements de leur caisse-maladie pour financer d’autres dépenses (par ex. leurs loisirs).

La caisse-maladie publique mettra fin à ces aberrations du système actuel et à la PSEUDO-concurrence entre les assureurs-maladie.

Kurt Pfrender – Lausanne


Retrouvez plus de prises de positions et d’articles en cliquant ici.

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Caisse publique : pour les personnes à faible revenu, votez OUI

Le Graap-Association a pour but de militer pour une psychiatrie plus humaine et pour un développement de la santé psychique dans notre communauté. Une bonne assurance-maladie est indispensable pour bien se soigner (thérapies et médicaments). Ces médicaments, qui permettent une stabilité favorisant notre insertion sociale, sont souvent très chers. Les assureurs peuvent choisir de faire payer l’assuré d’abord et de le rembourser après coup (tiers garant) ou de payer directement le pharmacien sur présentation de l’ordonnance (tiers payant).

Devoir avancer des frais importants de médicaments est une lourde charge quand le revenu couvre juste de quoi vivre. Beaucoup de personnes atteintes de maladie psychique connaissent ces difficultés, en particulier celles qui ne bénéficient que d’une rente AI et des prestations complémentaires. Or, la plupart des caisses-maladie, dont les primes sont abordables pour les personnes bénéficiant d’un subside, pratique le tiers-garant. Le choix, vanté par les assureurs, n’en est pas un pour les personnes aux revenus modestes. Le 28 septembre, nous pourrons choisir un système plus équitable où il n’y aura pas d’assuré de deuxième catégorie. C’est pourquoi le Graap-Association vous invite à voter OUI.

Pour le Comité,

Madeleine Pont, présidente


Avec une seule caisse, ces frais n’auront plus lieu d’être (titre choisi par 24 Heures)

Les primes d’assurance maladie augmentent chaque année. Comme les coûts de la santé vont aussi croissant, je ne m’attends pas à ce que les primes baissent. Mais là où le bât blesse, c’est quand les primes croissent beaucoup plus vite que les coûts de la santé. Les caisses maladies deviendraient-elles de moins en moins efficaces dans un système régi par une prétendue concurrence? Augmenteraient-elles sans cesse les revenus de leurs dirigeants ? Peut-être. Mais ce qui est certain, c’est que les milliers d’assurés changeant de caisse chaque année engendrent des frais administratifs importants. Sans compter les frais de constitution de réserves, car ces dernières ne changent pas de caisse en même temps que l’assuré ! Avec une seule caisse maladie pour tout le canton, ces frais sans plus-value pour la santé n’auront plus lieu d’être. C’est pourquoi je voterai oui à la caisse publique le 28 septembre.

Robert Joosten


C’est devenu une tradition automnale : l’annonce des nouvelles primes d’assurance maladie pour l’année suivante. En général, c’est plutôt une mauvaise surprise, les primes ayant tendance à augmenter plus vite que les coûts de la santé.

C’est alors le moment de changer de caisse pour limiter les dégâts en faisant jouer la «concurrence». Ce qui pour certains n’est qu’une démarche administrative banale peut se transformer en stress voir en angoisse, en particulier pour des personnes âgées ou celles souffrant de troubles psychiques.

Certains ne font pas les changements qui les avantageraient et les plus démunis d’entre eux se retrouvent avec des primes dépassant les subsides maximaux auxquels ils ont droit.

La caisse publique mettrait fin à ce casse-tête annuel et apporterait de la stabilité aux assurés les plus fragiles : je voterai donc oui le 28 septembre prochain.

Jean-Max Mamin,
responsable du centre Nyon, Graap-Fondation


Assurés – osez le changement !

Pour un nouveau système d’assurance transparent, plus sociale qui mettra les priorités sur la prévention et un financement plus équitables des coûts de la santé.

Avec le système du TIERS-GARANT, les assureurs obligent les assurés de régler directement les factures de leurs prestataires de soins (par ex. médecin) et envoyer les factures à leur caisse-maladie pour remboursement. Les assurés peu fortunés devront attendre le remboursement de leur caisse-maladie, avant de pouvoir payer leurs factures aux prestataires de soins. Le remboursement des caisses se fait souvent attendre longtemps, surtout si vous avez le malheur de souffrir d’une maladie chronique engendrant des coûts importants

Beaucoup d’assureurs essaient de pousser ces «mauvais risques» hors de leur caisse, en retardant par diverses chicaneries le remboursement des factures. La base légale (LAMAL) encourage certains assureurs dans leurs démarches malhonnêtes, car aucun délai de remboursement n’est fixé dans la loi actuelle. Ce système obsolète du «Tiers-Garant» est bénéfique pour les assureurs – mais souvent néfaste pour les assurés qui seront confrontés avec de sérieux problèmes de trésorerie, car ils risqueront des poursuites de la part de leurs prestataires de soins. Ceux-ci sont d’ailleurs souvent aussi victimes de ce système, car certains de leurs patients ne paient pas leurs factures et utilisent les remboursements de leur caisse-maladie pour financer d’autres dépenses (par ex. leurs loisirs).

La caisse-maladie publique mettra fin à ces aberrations du système actuel et à la PSEUDO-concurrence entre les assureurs-maladie.

Kurt Pfrender – Lausanne


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Une personne autiste récompensée par le prix « Ceci est mon récit »

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