Communiqué : OUI à la Caisse publique
Le 28 septembre prochain, les citoyens suisses sont appelés à se prononcer sur l’initiative populaire «pour une caisse publique d’assurance maladie». Eclairage.
Le Graap-Fondation et le Graap-Association ont décidé de s’engager dans ce sens. Cette votation touche les personnes atteintes dans leur santé psychique, car bon nombre d’entre elles disposent d’un faible revenu. Elles sont directement concernées par des frais de santé importants, étant donné leurs traitements à long terme. Voici quelques arguments pour dire oui à la caisse publique le 28 septembre prochain.
Fini le stress de fin d’année !
Le système actuel incite les assurés à changer régulièrement de caisse afin de bénéficier des primes les plus avantageuses. Pour les personnes atteintes dans leur santé psychique, les démarches administratives pour changer de caisse maladie ne sont pas simples et peuvent générer du stress, voire de l’angoisse. Un certain nombre de personnes ne font pas les changements qui les avantageraient et se retrouvent avec des cotisations supérieures au maximum pris en compte pour les subsides. La caisse publique mettrait fin à ce casse-tête annuel et apporterait de la stabilité aux assurés les plus fragiles.
Bénéficier pleinement des subsides
La plupart des caisses maladie bon marché pratiquent le système du tiers garant. Cela signifie que l’assuré doit payer lui-même ses médicaments à la pharmacie. Et il n’est remboursé qu’après avoir envoyé la facture à sa caisse, ce qui peut prendre plusieurs semaines. Les personnes atteintes dans leur santé psychique ont souvent d’importants frais de médicaments et n’ont pas toujours les moyens financiers nécessaires pour avancer le prix de leurs traitements. Et les caisses qui pratiquent le tiers payant (les factures médicales sont directement envoyées à l’assurance qui demande une participation de 10% à l’assuré) sont souvent plus chères. Or, les cotisations de ces caisses ne sont pas entièrement prises en charge par les subsides cantonaux. Ainsi, devoir payer des primes plus chères pour bénéficier du système du tiers payant peut mettre en difficulté un assuré dont le budget est déjà très restreint. La caisse publique mettrait fin à ce dilemme.
Pour un système transparent et solidaire
La soixantaine de caisses maladie privées pratiquent aujourd’hui la chasse aux «bons risques» de manière massive. Les caisses bon marché font tout pour attirer des assurés jeunes et en bonne santé, ce qui leur permet de continuer à offrir des primes avantageuses. Alors que les caisses chères se retrouvent avec les «mauvais risques», c’est-à-dire les assurés âgés ou souffrant d’une maladie chronique (notamment les personnes atteintes dans leur santé psychique). Il s’agit d’un cercle vicieux, car les caisses chères doivent maintenir des réserves importantes pour pouvoir assumer les dépenses potentielles de leurs assurés, ce qui se répercute fortement sur les primes en cas d’exode des «bons risques». La caisse publique mettrait en place une vraie solidarité entre les jeunes et les personnes âgées, entre les bien portants et les malades.
Il y a de nombreuses autres raisons de dire oui à la caisse publique.
Madeleine Pont
Présidente
Graap-Association
Pierre Chiffelle
Président
Graap-Fondation
Quelques liens pour en savoir plus :
Comité d’initiative
«Oui à la caisse publique»
www.caissepublique.ch
Association Suisse des Assurés (ASSUAS)
www.assuas.ch
Fédération Romande des Consommateurs (FRC)
www.frc.ch
Chancellerie fédérale (brochure d’explications du Conseil fédéral)
www.bk.admin.ch
(Chemin : «votation populaire du 28 septembre 2014/explications du Conseil fédéral»).
Communiqué : OUI à la Caisse publique
Le 28 septembre prochain, les citoyens suisses sont appelés à se prononcer sur l’initiative populaire «pour une caisse publique d’assurance maladie». Eclairage.
Le Graap-Fondation et le Graap-Association ont décidé de s’engager dans ce sens. Cette votation touche les personnes atteintes dans leur santé psychique, car bon nombre d’entre elles disposent d’un faible revenu. Elles sont directement concernées par des frais de santé importants, étant donné leurs traitements à long terme. Voici quelques arguments pour dire oui à la caisse publique le 28 septembre prochain.
Fini le stress de fin d’année !
Le système actuel incite les assurés à changer régulièrement de caisse afin de bénéficier des primes les plus avantageuses. Pour les personnes atteintes dans leur santé psychique, les démarches administratives pour changer de caisse maladie ne sont pas simples et peuvent générer du stress, voire de l’angoisse. Un certain nombre de personnes ne font pas les changements qui les avantageraient et se retrouvent avec des cotisations supérieures au maximum pris en compte pour les subsides. La caisse publique mettrait fin à ce casse-tête annuel et apporterait de la stabilité aux assurés les plus fragiles.
Bénéficier pleinement des subsides
La plupart des caisses maladie bon marché pratiquent le système du tiers garant. Cela signifie que l’assuré doit payer lui-même ses médicaments à la pharmacie. Et il n’est remboursé qu’après avoir envoyé la facture à sa caisse, ce qui peut prendre plusieurs semaines. Les personnes atteintes dans leur santé psychique ont souvent d’importants frais de médicaments et n’ont pas toujours les moyens financiers nécessaires pour avancer le prix de leurs traitements. Et les caisses qui pratiquent le tiers payant (les factures médicales sont directement envoyées à l’assurance qui demande une participation de 10% à l’assuré) sont souvent plus chères. Or, les cotisations de ces caisses ne sont pas entièrement prises en charge par les subsides cantonaux. Ainsi, devoir payer des primes plus chères pour bénéficier du système du tiers payant peut mettre en difficulté un assuré dont le budget est déjà très restreint. La caisse publique mettrait fin à ce dilemme.
Pour un système transparent et solidaire
La soixantaine de caisses maladie privées pratiquent aujourd’hui la chasse aux «bons risques» de manière massive. Les caisses bon marché font tout pour attirer des assurés jeunes et en bonne santé, ce qui leur permet de continuer à offrir des primes avantageuses. Alors que les caisses chères se retrouvent avec les «mauvais risques», c’est-à-dire les assurés âgés ou souffrant d’une maladie chronique (notamment les personnes atteintes dans leur santé psychique). Il s’agit d’un cercle vicieux, car les caisses chères doivent maintenir des réserves importantes pour pouvoir assumer les dépenses potentielles de leurs assurés, ce qui se répercute fortement sur les primes en cas d’exode des «bons risques». La caisse publique mettrait en place une vraie solidarité entre les jeunes et les personnes âgées, entre les bien portants et les malades.
Il y a de nombreuses autres raisons de dire oui à la caisse publique.
Madeleine Pont
Présidente
Graap-Association
Pierre Chiffelle
Président
Graap-Fondation
Quelques liens pour en savoir plus :
Comité d’initiative
«Oui à la caisse publique»
www.caissepublique.ch
Association Suisse des Assurés (ASSUAS)
www.assuas.ch
Fédération Romande des Consommateurs (FRC)
www.frc.ch
Chancellerie fédérale (brochure d’explications du Conseil fédéral)
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(Chemin : «votation populaire du 28 septembre 2014/explications du Conseil fédéral»).
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