Interview du 9 mars 2023 – Dr Dominique Marcot : Quelle place pour la réinsertion des patients psychiques en détention?
La réinsertion des détenus relève d’une mission essentielle de la prison. Mais, dans les faits, quelles possibilités sont offertes aux plus fragiles d’entre eux, les prisonniers atteints dans leur santé mentale? Réponses sans fard, ni faux-fuyants du psychiatre Dominique Marcot. Le thème de la réinsertion sera aussi au cœur du prochain Café Prison, proposé le 15 juin 2023 au Casino de Montbenon par le Graap Association.
On lui parle «réinsertion» et le Dr Dominique Marcot, chef de la filière légale du canton de Neuchâtel, répond «estime de soi», «entraide», «confiance». Que ça fait du bien d’entendre ce médecin au parcours impressionnant dire qu’il accompagne ses patients «en ami»!
Regard doux et percutant, 49 ans au compteur, l’Alsacien a toujours préféré les chemins innovants aux discours sécuritaires convenus. Un credo qui ne l’a jamais quitté, que ce soit dans les Unités pour malades difficiles (UMD) en France, au sein d’institutions spécialisées dans les troubles de la personnalité en Allemagne, aux Etablissements de la plaine de l’Orbe (EPO) où il a travaillé de 2013 à 2020 et, aujourd’hui, dans les prisons neuchâteloises.
Reggiani et Cranach pour l’ambiance
Entretien au Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP) de Préfargier avec, en fond sonore, la chanson de Serge Reggiani, «Ville-Juif»: «Une des rares chansons qui évoque l’emprisonnement des malades psychiques», relève le psy. Et pour décor, une reproduction de l’étrange «Mélancolie» de Cranach l’Ancien: «Pour nous rappeler comment la folie était représentée au 16 e siècle».
«La prison est faite
de paradoxes»
Dr Marcot, n’y a-t-il pas un paradoxe entre le système carcéral qui peut avoir des effets. destructeurs sur les individus et la réinsertion basée sur la reconstruction, sur l’estime de soi?
La prison est faite de paradoxes. La prison est une utopie dans le sens où elle prétend à la fois punir, réinsérer, protéger la société et permettre aux détenus de retrouver une bonne place dans la société. On est sans cesse obligé de choisir entre sécurité et confiance.
Plus concrètement?
On ne peut pas faire une bonne réinsertion sans prendre certains risques, des risques qu’on espère mesurés. Mais il n’y a jamais de garantie de succès. Il peut arriver que des patients se suicident, qu’ils commettent des agressions, voire l’irréparable. En 2013 avec les affaires Adeline et Marie, c’est l’ensemble de la politique pénitentiaire qui a été mise en cause. Les soignants doivent rendre des comptes, c’est leur vulnérabilité qui peut parfois les amener à ouvrir le parapluie. D’où l’importance de réfléchir en équipe, de se soumettre à des supervisions.
Mais rassurez-nous Docteur, la réinsertion n’est pas une utopie?
Non bien sûr, il y a beaucoup de choses positives. En Suisse, en principe, chaque détenu a une place dans un atelier, il peut bénéficier d’une formation de base et d’un suivi social pour se préparer à la sortie.
«La prison n’est pas conçue
pour traiter les troubles mentaux»
Les possibilités sont-elles les mêmes pour les patients psychiques, jamais à l’abri d’une
rechute, d’une récidive, liée à leur pathologie?
Théoriquement, oui. Mais pour répondre aux exigences d’une formation, il faut que la personne aille relativement bien. La réinsertion pour un patient soumis à une mesure thérapeutique selon l’article 59 du Code pénal consiste souvent en un suivi psychiatrique de qualité et un accompagnement jusqu’à son admission dans un foyer.
Le problème, c’est qu’on ne peut pas demander à la prison de faire des exceptions, tous les détenus doivent se comporter de manière conforme au règlement. C’est encore un paradoxe, la prison n’est pas conçue pour traiter les troubles mentaux mais une de ses missions tend à ce que chacun trouve une place dans la société.
A défaut de recettes miracles, quels sont les ingrédients essentiels à une réinsertion réussie?
Donner à tous les détenus la possibilité de réfléchir à leur parcours et comprendre comment ils en sont arrivés là. En prison, les années passent avec le sentiment que ce sont des années perdues. Et pourtant, il faut malgré tout arriver à donner du sens à tout ce temps.
Oui, mais comment?
Par des soins de qualité, les personnes avec des troubles psychiques arrivent à ne plus être totalement sous l’emprise de leurs troubles. En acceptant la maladie, en s’en protégeant, elles peuvent construire quelque chose qui redonne du sens à l’existence.
«La prison est un lieu
très stressant, insécurisant»
Pour un patient psychique enfermé 23h sur 24 avec des détenus de droit commun dans des conditions très dures, ce n’est pas évident de faire tout ce chemin?
Oui, la prison est un lieu très stressant, insécurisant, avec de la violence entre les détenus. La prison peut virer au cauchemar. Les uns sortent avec un traumatisme qui s’ajoute à leur pathologie initiale. Mais pour d’autres, c’est un lieu où ils peuvent enfin se poser, c’est une chance.
Franchement, c’est souvent le cauchemar qui prime, non? Un emprisonnement a généralement des effets catastrophiques sur la santé mentale. Beaucoup de détenus sous article 59 doivent se contenter d’un suivi psychologique presque épisodique…
… On touche au problème du manque de moyens en termes de postes de travail et de locaux. La pénurie de soignants est générale, mais c’est encore plus difficile de recruter des médecins qui acceptent de travailler en prison. A Neuchâtel, nous avons la chance de pouvoir assurer des suivis hebdomadaires, mais c’est une chance.
«L’entraide en prison, ça existe,
mais elle n’est pas très encouragée»
Alors que faire pour se reconstruire?
Je crois beaucoup aux rencontres qui enrichissent, à l’entraide, à tout ce qui fait grandir l’estime de soi. En France, il existe ce qu’on appelle des codétenus de soutien pour lutter contre les suicides, ça fonctionne bien. L’entraide en prison, ça existe, mais elle n’est pas très visible, pas très valorisée, ni encouragée.
Il serait aussi important de pouvoir individualiser le plus possible la prison, d’aller au plus près des besoins réels d’une personne.
«Les détenus peuvent
beaucoup nous apprendre…»
Mais au-delà des vœux pieux…?
Je crois aussi beaucoup à la mise en place de moyens de prévention, notamment de prévention primaire. Je constate que la plupart des détenus ont en commun un passé traumatisant. Si on arrive à protéger les enfants des traumatismes vécus, on pourrait empêcher beaucoup de délits. Les détenus eux-mêmes peuvent beaucoup nous apprendre sur ce qu’il faut faire en matière de prévention. Il faut donner la parole à ceux qui ont réussi à se réinsérer, écouter leurs témoignages et ce qui les a aidés à s’en sortir.
«Une carence
que je qualifierais de scandaleuse»
En Suisse ou ailleurs, existe-t-il des modèles innovants dont on pourrait s’inspirer?
La Suisse romande est très pauvre en lieux spécialisés, c’est une carence que je qualifierais de scandaleuse. En Suisse allemande, il y a davantage de lits pour les patients sous article 59. De façon générale, il y aurait mille choses à faire en termes de réinsertion. Des expériences telle que la méditation ou le dressage de chiens pour aveugles s’avèrent très bénéfiques. Faire quelque chose d’utile pour soi et pour autrui est un moteur puissant qui donne du sens. Un moteur d’autant plus puissant en prison alors qu’on se sent traité comme le dernier de la société.
«Essayer d’être l’accompagnant
de son patient, son ami»
C’est avec cette philosophie que vous exercez votre métier de psychiatre?
Mon expérience mais aussi ma personnalité me placent davantage dans une position de soutien, d’accompagnant que de dirigeant. La santé psychique dépend d’autres choses que d’entretiens et de médicaments. Des thérapies bien menées peuvent influencer le destin des gens. Mais il faut rester modeste, beaucoup d’autres facteurs entrent en jeu.
Par exemple?
Par exemple, renouer des liens avec la famille, exercer une activité, faire de bonnes rencontres. Tout dépend aussi de ce que le patient choisit pour lui-même. A-t-il de l’espoir ou pas? A-t-il de l’influence sur sa vie? Je suis toujours surpris de voir des parcours de rétablissements extraordinaires et d’autres qui restent indéfiniment dans les mêmes schémas.
Mais comment redonner de l’espoir à un détenu sous article 59 qui n’a pas même une date de sortie à laquelle s’accrocher?
En essayant d’être l’accompagnant de son patient, son ami.
Propos recueillis par Catherine Favre
Un Café Prison pour parler de réinsertion
Après avoir mis les proches des patients psychiques à l’honneur en 2022, le 12 e Café. Prison abordera cette année les nombreuses problématiques de la réinsertion pour les détenus atteints dans leur santé mentale. Quelle place la prison accorde-t-elle à leur réinsertion? Quelles en sont les principales étapes, les enjeux et les écueils?
Proposée par l’Action Maladie Psychique et Prison du Graap, cette vaste table ronde, ouverte à tous, permettra de dialoguer avec des professionnels des milieux psychiatriques, pénitentiaires et judiciaires. Tout le monde est le bienvenu.
Le 15 juin 2023 à 19h (accueil à 18h30), Casino de Montbenon, Salle des fêtes, Lausanne. Entrée libre. Infos sur le site du Graap
Comité d’organisation: Marc Bertolazzi, SPEN – Dr Didier Delessert, SMPP –Sandra Feal, Graap-F – Pascal Fossati, Graap-A – François Grivat, FVP – Mme Dominique Hafner, Graap-A – Madeleine Pont, Graap-A – Christiane Sauvageat, SPEN – Viviane Schekter, REPR – Flavienne Wahli di Matteo, journaliste et modératrice.
Interview du 9 mars 2023 – Dr Dominique Marcot : Quelle place pour la réinsertion des patients psychiques en détention?
La réinsertion des détenus relève d’une mission essentielle de la prison. Mais, dans les faits, quelles possibilités sont offertes aux plus fragiles d’entre eux, les prisonniers atteints dans leur santé mentale? Réponses sans fard, ni faux-fuyants du psychiatre Dominique Marcot. Le thème de la réinsertion sera aussi au cœur du prochain Café Prison, proposé le 15 juin 2023 au Casino de Montbenon par le Graap Association.
On lui parle «réinsertion» et le Dr Dominique Marcot, chef de la filière légale du canton de Neuchâtel, répond «estime de soi», «entraide», «confiance». Que ça fait du bien d’entendre ce médecin au parcours impressionnant dire qu’il accompagne ses patients «en ami»!
Regard doux et percutant, 49 ans au compteur, l’Alsacien a toujours préféré les chemins innovants aux discours sécuritaires convenus. Un credo qui ne l’a jamais quitté, que ce soit dans les Unités pour malades difficiles (UMD) en France, au sein d’institutions spécialisées dans les troubles de la personnalité en Allemagne, aux Etablissements de la plaine de l’Orbe (EPO) où il a travaillé de 2013 à 2020 et, aujourd’hui, dans les prisons neuchâteloises.
Reggiani et Cranach pour l’ambiance
Entretien au Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP) de Préfargier avec, en fond sonore, la chanson de Serge Reggiani, «Ville-Juif»: «Une des rares chansons qui évoque l’emprisonnement des malades psychiques», relève le psy. Et pour décor, une reproduction de l’étrange «Mélancolie» de Cranach l’Ancien: «Pour nous rappeler comment la folie était représentée au 16 e siècle».
«La prison est faite
de paradoxes»
Dr Marcot, n’y a-t-il pas un paradoxe entre le système carcéral qui peut avoir des effets. destructeurs sur les individus et la réinsertion basée sur la reconstruction, sur l’estime de soi?
La prison est faite de paradoxes. La prison est une utopie dans le sens où elle prétend à la fois punir, réinsérer, protéger la société et permettre aux détenus de retrouver une bonne place dans la société. On est sans cesse obligé de choisir entre sécurité et confiance.
Plus concrètement?
On ne peut pas faire une bonne réinsertion sans prendre certains risques, des risques qu’on espère mesurés. Mais il n’y a jamais de garantie de succès. Il peut arriver que des patients se suicident, qu’ils commettent des agressions, voire l’irréparable. En 2013 avec les affaires Adeline et Marie, c’est l’ensemble de la politique pénitentiaire qui a été mise en cause. Les soignants doivent rendre des comptes, c’est leur vulnérabilité qui peut parfois les amener à ouvrir le parapluie. D’où l’importance de réfléchir en équipe, de se soumettre à des supervisions.
Mais rassurez-nous Docteur, la réinsertion n’est pas une utopie?
Non bien sûr, il y a beaucoup de choses positives. En Suisse, en principe, chaque détenu a une place dans un atelier, il peut bénéficier d’une formation de base et d’un suivi social pour se préparer à la sortie.
«La prison n’est pas conçue
pour traiter les troubles mentaux»
Les possibilités sont-elles les mêmes pour les patients psychiques, jamais à l’abri d’une
rechute, d’une récidive, liée à leur pathologie?
Théoriquement, oui. Mais pour répondre aux exigences d’une formation, il faut que la personne aille relativement bien. La réinsertion pour un patient soumis à une mesure thérapeutique selon l’article 59 du Code pénal consiste souvent en un suivi psychiatrique de qualité et un accompagnement jusqu’à son admission dans un foyer.
Le problème, c’est qu’on ne peut pas demander à la prison de faire des exceptions, tous les détenus doivent se comporter de manière conforme au règlement. C’est encore un paradoxe, la prison n’est pas conçue pour traiter les troubles mentaux mais une de ses missions tend à ce que chacun trouve une place dans la société.
A défaut de recettes miracles, quels sont les ingrédients essentiels à une réinsertion réussie?
Donner à tous les détenus la possibilité de réfléchir à leur parcours et comprendre comment ils en sont arrivés là. En prison, les années passent avec le sentiment que ce sont des années perdues. Et pourtant, il faut malgré tout arriver à donner du sens à tout ce temps.
Oui, mais comment?
Par des soins de qualité, les personnes avec des troubles psychiques arrivent à ne plus être totalement sous l’emprise de leurs troubles. En acceptant la maladie, en s’en protégeant, elles peuvent construire quelque chose qui redonne du sens à l’existence.
«La prison est un lieu
très stressant, insécurisant»
Pour un patient psychique enfermé 23h sur 24 avec des détenus de droit commun dans des conditions très dures, ce n’est pas évident de faire tout ce chemin?
Oui, la prison est un lieu très stressant, insécurisant, avec de la violence entre les détenus. La prison peut virer au cauchemar. Les uns sortent avec un traumatisme qui s’ajoute à leur pathologie initiale. Mais pour d’autres, c’est un lieu où ils peuvent enfin se poser, c’est une chance.
Franchement, c’est souvent le cauchemar qui prime, non? Un emprisonnement a généralement des effets catastrophiques sur la santé mentale. Beaucoup de détenus sous article 59 doivent se contenter d’un suivi psychologique presque épisodique…
… On touche au problème du manque de moyens en termes de postes de travail et de locaux. La pénurie de soignants est générale, mais c’est encore plus difficile de recruter des médecins qui acceptent de travailler en prison. A Neuchâtel, nous avons la chance de pouvoir assurer des suivis hebdomadaires, mais c’est une chance.
«L’entraide en prison, ça existe,
mais elle n’est pas très encouragée»
Alors que faire pour se reconstruire?
Je crois beaucoup aux rencontres qui enrichissent, à l’entraide, à tout ce qui fait grandir l’estime de soi. En France, il existe ce qu’on appelle des codétenus de soutien pour lutter contre les suicides, ça fonctionne bien. L’entraide en prison, ça existe, mais elle n’est pas très visible, pas très valorisée, ni encouragée.
Il serait aussi important de pouvoir individualiser le plus possible la prison, d’aller au plus près des besoins réels d’une personne.
«Les détenus peuvent
beaucoup nous apprendre…»
Mais au-delà des vœux pieux…?
Je crois aussi beaucoup à la mise en place de moyens de prévention, notamment de prévention primaire. Je constate que la plupart des détenus ont en commun un passé traumatisant. Si on arrive à protéger les enfants des traumatismes vécus, on pourrait empêcher beaucoup de délits. Les détenus eux-mêmes peuvent beaucoup nous apprendre sur ce qu’il faut faire en matière de prévention. Il faut donner la parole à ceux qui ont réussi à se réinsérer, écouter leurs témoignages et ce qui les a aidés à s’en sortir.
«Une carence
que je qualifierais de scandaleuse»
En Suisse ou ailleurs, existe-t-il des modèles innovants dont on pourrait s’inspirer?
La Suisse romande est très pauvre en lieux spécialisés, c’est une carence que je qualifierais de scandaleuse. En Suisse allemande, il y a davantage de lits pour les patients sous article 59. De façon générale, il y aurait mille choses à faire en termes de réinsertion. Des expériences telle que la méditation ou le dressage de chiens pour aveugles s’avèrent très bénéfiques. Faire quelque chose d’utile pour soi et pour autrui est un moteur puissant qui donne du sens. Un moteur d’autant plus puissant en prison alors qu’on se sent traité comme le dernier de la société.
«Essayer d’être l’accompagnant
de son patient, son ami»
C’est avec cette philosophie que vous exercez votre métier de psychiatre?
Mon expérience mais aussi ma personnalité me placent davantage dans une position de soutien, d’accompagnant que de dirigeant. La santé psychique dépend d’autres choses que d’entretiens et de médicaments. Des thérapies bien menées peuvent influencer le destin des gens. Mais il faut rester modeste, beaucoup d’autres facteurs entrent en jeu.
Par exemple?
Par exemple, renouer des liens avec la famille, exercer une activité, faire de bonnes rencontres. Tout dépend aussi de ce que le patient choisit pour lui-même. A-t-il de l’espoir ou pas? A-t-il de l’influence sur sa vie? Je suis toujours surpris de voir des parcours de rétablissements extraordinaires et d’autres qui restent indéfiniment dans les mêmes schémas.
Mais comment redonner de l’espoir à un détenu sous article 59 qui n’a pas même une date de sortie à laquelle s’accrocher?
En essayant d’être l’accompagnant de son patient, son ami.
Propos recueillis par Catherine Favre
Un Café Prison pour parler de réinsertion
Après avoir mis les proches des patients psychiques à l’honneur en 2022, le 12 e Café. Prison abordera cette année les nombreuses problématiques de la réinsertion pour les détenus atteints dans leur santé mentale. Quelle place la prison accorde-t-elle à leur réinsertion? Quelles en sont les principales étapes, les enjeux et les écueils?
Proposée par l’Action Maladie Psychique et Prison du Graap, cette vaste table ronde, ouverte à tous, permettra de dialoguer avec des professionnels des milieux psychiatriques, pénitentiaires et judiciaires. Tout le monde est le bienvenu.
Le 15 juin 2023 à 19h (accueil à 18h30), Casino de Montbenon, Salle des fêtes, Lausanne. Entrée libre. Infos sur le site du Graap
Comité d’organisation: Marc Bertolazzi, SPEN – Dr Didier Delessert, SMPP –Sandra Feal, Graap-F – Pascal Fossati, Graap-A – François Grivat, FVP – Mme Dominique Hafner, Graap-A – Madeleine Pont, Graap-A – Christiane Sauvageat, SPEN – Viviane Schekter, REPR – Flavienne Wahli di Matteo, journaliste et modératrice.
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