Nouvelles du 14 février 2022 – Nouveau Recours – Illégalité de la détention à la Colonie Ouverte
Nouvelles du 14 février 2022 — Recours – Illégalité de la détention à la Colonie Ouverte
Aux personnes intéressées et/ou concernées par les activités et thématiques du Graap-Association,
À nos partenaires psychosociaux et politiques,
À vous qui soutenez le Collectif 59 – Libérez-Christian,
Madame, Monsieur, Chère et Cher Ami-e,
Les Nouvelles du Collectif 59 de janvier évoquait le fait que Christian (nom d’emprunt) était placé à l’Unité psychiatrique des Établissements pénitentiaires de la Plaine de l’Orbe (EPO), qu’il bénéficiait d’un bon encadrement thérapeutique et qu’il allait bien.
Malheureusement, le 31 janvier, nous recevions la décision rendue par l’Office d’exécution des peines et mesures ordonnant le placement à la Colonie ouverte des EPO. Cette décision confirme donc que Christian devra rester en prison en tout cas encore un an. Il devra intégrer la Colonie ouverte et quitter l’Unité psychiatrique, dès que le Service médical estimera que sa santé psychique le permet. Le maintien en prison, selon cette ordonnance, aurait pour but de consolider sur la durée les progrès thérapeutiques reconnus.
La prison n’est pas un lieu thérapeutique
Définitivement, nous contestons cette décision et un recours au Tribunal cantonal a été déposé lundi 7 février. Nous sommes déterminés à obtenir la reconnaissance d’une évidence : La prison n’est pas un lieu thérapeutique.
Et, surtout pas les EPO. Nous pouvons lire sur leur site : “Les EPO sont plus particulièrement destinés aux détenus dangereux ainsi qu’aux longues exécutions de peines et aux internements (art. 59 et 64 CP), ce qui nécessite des mesures de sécurité adaptées.”
Une cohabitation illégale
Dans la situation de Christian, la prison est d’autant plus inadéquate qu’il est relevé, dans la décision en question, que le risque de fuite, tout comme le risque de dangerosité, sont très faibles vu que Christian présente une bonne alliance thérapeutique et compliance médicamenteuse.
La cohabitation de Christian avec les détenus dangereux et devant purger de longues peines à exécuter est non seulement illégale, mais en plus susceptible de perturber, de déstabiliser sa bonne évolution thérapeutique.
Un foyer psychosocial
Selon l’ordonnance, Christian répond aux critères pour aller à la Colonie ouverte, c’est-à-dire, sortir du périmètre fermé de la prison. Dans ce cas, pourquoi donc, les autorités pénitentiaires n’autorisent-elles pas le placement dans un foyer spécialisé en traitements psychiatriques ? Rappelons que la mesure selon l’art.59 a pour but, la thérapie !
Nous avons donc fait recours à cette décision et sommes déterminés à aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme s’il le faut.
Bien cordialement,
Pour le Réseau de base du Collectif 59
Les parents : Karen Hafsett Nye et Jay Nye
Fondatrice du Graap : Madeleine Pont
Lors de nos précédents recours, l’assistance judiciaire ayant été refusée, notre fonds pour la défense juridique des patients sous main de justice est quasiment épuisé. Pour poursuivre notre lutte visant l’accès et le droit des patients à des soins adaptés, nous avons à nouveau sérieusement besoin de votre soutien financier. D’avance mille mercis pour votre solidarité.
Pour faire un don, cliquer sur d’avance Merci !
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À nos partenaires psychosociaux et politiques,
À vous qui soutenez le Collectif 59 – Libérez-Christian,
Madame, Monsieur, Chère et Cher Ami-e,
Les Nouvelles du Collectif 59 de janvier évoquait le fait que Christian (nom d’emprunt) était placé à l’Unité psychiatrique des Établissements pénitentiaires de la Plaine de l’Orbe (EPO), qu’il bénéficiait d’un bon encadrement thérapeutique et qu’il allait bien.
Malheureusement, le 31 janvier, nous recevions la décision rendue par l’Office d’exécution des peines et mesures ordonnant le placement à la Colonie ouverte des EPO. Cette décision confirme donc que Christian devra rester en prison en tout cas encore un an. Il devra intégrer la Colonie ouverte et quitter l’Unité psychiatrique, dès que le Service médical estimera que sa santé psychique le permet. Le maintien en prison, selon cette ordonnance, aurait pour but de consolider sur la durée les progrès thérapeutiques reconnus.
La prison n’est pas un lieu thérapeutique
Définitivement, nous contestons cette décision et un recours au Tribunal cantonal a été déposé lundi 7 février. Nous sommes déterminés à obtenir la reconnaissance d’une évidence : La prison n’est pas un lieu thérapeutique.
Et, surtout pas les EPO. Nous pouvons lire sur leur site : “Les EPO sont plus particulièrement destinés aux détenus dangereux ainsi qu’aux longues exécutions de peines et aux internements (art. 59 et 64 CP), ce qui nécessite des mesures de sécurité adaptées.”
Une cohabitation illégale
Dans la situation de Christian, la prison est d’autant plus inadéquate qu’il est relevé, dans la décision en question, que le risque de fuite, tout comme le risque de dangerosité, sont très faibles vu que Christian présente une bonne alliance thérapeutique et compliance médicamenteuse.
La cohabitation de Christian avec les détenus dangereux et devant purger de longues peines à exécuter est non seulement illégale, mais en plus susceptible de perturber, de déstabiliser sa bonne évolution thérapeutique.
Un foyer psychosocial
Selon l’ordonnance, Christian répond aux critères pour aller à la Colonie ouverte, c’est-à-dire, sortir du périmètre fermé de la prison. Dans ce cas, pourquoi donc, les autorités pénitentiaires n’autorisent-elles pas le placement dans un foyer spécialisé en traitements psychiatriques ? Rappelons que la mesure selon l’art.59 a pour but, la thérapie !
Nous avons donc fait recours à cette décision et sommes déterminés à aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme s’il le faut.
Bien cordialement,
Pour le Réseau de base du Collectif 59
Les parents : Karen Hafsett Nye et Jay Nye
Fondatrice du Graap : Madeleine Pont
Lors de nos précédents recours, l’assistance judiciaire ayant été refusée, notre fonds pour la défense juridique des patients sous main de justice est quasiment épuisé. Pour poursuivre notre lutte visant l’accès et le droit des patients à des soins adaptés, nous avons à nouveau sérieusement besoin de votre soutien financier. D’avance mille mercis pour votre solidarité.
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