Outil puissant de conquête de soi-même

Un outil puissant de conquête de soi-même

 

Congrès 96 (Médecines parallèles)

 

J’ai 29 ans, dont vingt-huit de douleur. Du plus loin que je me souvienne, j’étais dévorée d’angoisse et en état d’insécurité permanente. Ma mère était douce, presque sublime d’intelligence et d’amour, mais elle était terrorisée par un mari violent et tyrannique. Lorsqu’il était à la maison, j’avais tellement peur que je ne disais et ne faisais rien. A l’école aussi, je restais seule sans jouer avec les autres. Mais lorsque j’étais avec ma mère, je criais et je pleurais beaucoup. Elle nous enseignait l’altruisme et l’humilité, mon père nous humiliait et nous détruisait jour après jour. Comment construire son identité sur de telles bases?

Le temps de l’adolescence fut horrible. Depuis mes 13 ans, j’ai souffert de migraines effroyables qui duraient trois jours. Entre deux accès, j’avais toujours un rhume ou une infection quelconque et je me sentais perpétuellement épuisée. En classe, je n’étais pas bonne élève et je riais nerveusement pendant des heures. Les professeurs ne m’aimaient pas et je lisais de l’indifférence dans leur regard, parfois mêlée de pitié. Comme j’étais sûre d’être sans attrait et que j’avais honte de mon corps, je me tenais à l’abri de tout contact. D’ailleurs, la vue d’un garçon me paniquait. En fait, je me haïssais et j’étais écrasée sous le poids de mon extraordinaire médiocrité.

Lorsque j’ai quitté la maison pour gagner ma vie et ne plus jamais dépendre de qui que ce soit, j’ai décidé sans réfléchir de devenir infirmière. Je sentais que je n’étais pas maîtresse de mes choix mais que quelque chose d’obscur me guidait de l’intérieur. Les urgences incessantes des hôpitaux parisiens m’ont stressée et paniquée et j’étais toujours assaillie par la peur de mal faire. J’adorais les malades mais leur souffrance me rappelait malheureusement trop la mienne. Après avoir obtenu mon diplôme, un parcours atroce a commencé, d’un service à un autre. J’avais peur de tout et n’étais pas sûre de moi. Et je tombais toujours sur des médecins autoritaires qui s’acharnaient lorsqu’ils constataient mon désarroi. Quand j’étais enfant, j’avais été réprimandée à la moindre initiative et il m’était donc difficile de me comporter en adulte responsable. J’avais tout à apprendre et mes collègues ne me le pardonnaient pas. J’ai alors quitté l’hôpital pour travailler en indépendante, puis j’ai fait des gardes à domicile Mais les horaires comme les soins étaient trop lourds. Chroniquement déprimée, je pleurais parfois des heures sans pouvoir m’arrêter.

Il y a un an et demi, j’ai quitté Paris pour Lausanne, par une succession de hasards qui n’en sont pas. Pour la première fois, ce n’était pas mon inconscient qui me dirigeait. Depuis trois ans en effet, je me faisais suivre en acupuncture et cette médecine subtile m’avait rendue des forces inespérées. Grâce à elles, j’avais trouvé assez d’énergie pour me relever et décider de bouger.

En Suisse, j’ai arrêté de travailler et vécu sur mes réserves pour étudier à plein temps l’Analyse Réinformation Cellulaire. J’ai aussi profité de me faire traiter par cette méthode. Ce fut une révélation et j’ai enfin commencé à comprendre ce qui m’arrivait. L’ARC est une technique énergétique qui permet d’aller fouiller dans la mémoire pour la débarrasser des traumatismes qui l’encombrent. Le diagnostic met en évidence les schémas qui se sont élaborés à partir d’une peur ou d’une fixation et qui nous obligent à reproduire les mêmes comportements.

Le Dr Lanoche, qui est le fondateur de cette thérapie, a trouvé qu’il y avait une grande peur des hommes, chez les femmes de ma lignée maternelle. C’est à cause de cela qu’elles étaient attirées par des partenaires violents, et même fous dangereux. D’après ce médecin, un problème non résolu dans une famille se transmet à la génération suivante, avec aggravation à chaque fois des symptômes ou de la situation. Tout cela est bien sûr inconscient, c’est pour cela que ma panique face aux hommes était incontrôlable. J’avais aussi intégré le message suivant: «Il faut travailler pour avoir le droit d’exister, mais seulement pour les autres parce qu’on ne vit pas pour soi-même.» Quand j’ai découvert cela, j’ai compris pourquoi j’avais failli mourir à la tâche et pourquoi le plaisir n’avait pas de place dans ma vie.

L’ARC fait ressurgir des événements douloureux et enterrés, mais soigneusement gardés par la mémoire cellulaire. A chaque fois qu’un fait réveille cette souffrance ancienne, cela déclenche une série de signes qui n’ont aucun sens pour un médecin classique. Pendant un an, j’ai revécu toutes les étapes douloureuses de mon existence, de la gestation à aujourd’hui. Il ne s’agissait pas du tout d’une révision intellectuelle mais plutôt de flash-back comme dans les films.

J’ai revécu un événement survenu quand j’avais 2 ans, grâce à un rêve et en retrouvant les sensations physiques liées à cet événement que j’avais occulté. Je venais alors d’être vaccinée et cela avait déclenché une épouvantable diarrhée. Il y en avait partout et lorsque mon père est venu, il a eu un accès de violence verbale. J’en suis restée terrorisée. Mon père lui-même raconte qu’après cet événement, j’ai à tout jamais changé à son égard. Et je n’ai plus jamais été en bonne santé: de ronde et joufflue, je suis devenue toute maigre. Dans mon rêve, j’ai retrouvé un sentiment de honte. Des gens me regardaient et je me sentais violée par leur regard parce que l’infirmière me nettoyait sous leurs yeux. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne les faisait pas sortir et ne prenait pas ma défense. Au réveil, j’ai compris que la gentille infirmière était ma mère qui ne disait jamais rien. Le lendemain, impossible de me lever. J’étais prise de tremblements dans les jambes, j’avais de la fièvre et des courbatures dans tout le corps. Je me sentais très faible et j’ai pleuré presque toute la journée. Ma mère m’a confirmé que c’était exactement les symptômes physiques que j’avais vécus après l’événement d’autrefois.

Le Dr Lanoche souligne l’importance des blessures corporelles. La cicatrice d’un vaccin enregistre plus que tout autre cellule du corps l’information de ce qu’on a vécu au moment de l’événement. Cela explique pourquoi un accident plutôt anodin peut transformer une vie entière. Moi, cette affaire m’a fait choisir mon métier. Je suis devenue infirmière parce que je devais nettoyer les matières des autres – en tant qu’infirmière cela vous occupe une bonne partie du temps. C’est un besoin inconscient de réparer ma faute qui avait guidé mon choix.

Aujourd’hui, je pratique moi-même l’Analyse Réinformation Cellulaire, parce que c’est une technique qui est un outil puissant de conquête de soi. Je ne pense pas que ce soit la seule méthode et suivre d’autres thérapies me paraît même nécessaire pour compléter ses prises de conscience. L’apport des médecines naturelles est également très aidant. J’ai par exemple beaucoup bénéficié de ce traitement en acupuncture, qui m’a permis de retrouver des forces physiques.

 

Florence Javelle

Outil puissant de conquête de soi-même

Un outil puissant de conquête de soi-même

 

Congrès 96 (Médecines parallèles)

 

J’ai 29 ans, dont vingt-huit de douleur. Du plus loin que je me souvienne, j’étais dévorée d’angoisse et en état d’insécurité permanente. Ma mère était douce, presque sublime d’intelligence et d’amour, mais elle était terrorisée par un mari violent et tyrannique. Lorsqu’il était à la maison, j’avais tellement peur que je ne disais et ne faisais rien. A l’école aussi, je restais seule sans jouer avec les autres. Mais lorsque j’étais avec ma mère, je criais et je pleurais beaucoup. Elle nous enseignait l’altruisme et l’humilité, mon père nous humiliait et nous détruisait jour après jour. Comment construire son identité sur de telles bases?

Le temps de l’adolescence fut horrible. Depuis mes 13 ans, j’ai souffert de migraines effroyables qui duraient trois jours. Entre deux accès, j’avais toujours un rhume ou une infection quelconque et je me sentais perpétuellement épuisée. En classe, je n’étais pas bonne élève et je riais nerveusement pendant des heures. Les professeurs ne m’aimaient pas et je lisais de l’indifférence dans leur regard, parfois mêlée de pitié. Comme j’étais sûre d’être sans attrait et que j’avais honte de mon corps, je me tenais à l’abri de tout contact. D’ailleurs, la vue d’un garçon me paniquait. En fait, je me haïssais et j’étais écrasée sous le poids de mon extraordinaire médiocrité.

Lorsque j’ai quitté la maison pour gagner ma vie et ne plus jamais dépendre de qui que ce soit, j’ai décidé sans réfléchir de devenir infirmière. Je sentais que je n’étais pas maîtresse de mes choix mais que quelque chose d’obscur me guidait de l’intérieur. Les urgences incessantes des hôpitaux parisiens m’ont stressée et paniquée et j’étais toujours assaillie par la peur de mal faire. J’adorais les malades mais leur souffrance me rappelait malheureusement trop la mienne. Après avoir obtenu mon diplôme, un parcours atroce a commencé, d’un service à un autre. J’avais peur de tout et n’étais pas sûre de moi. Et je tombais toujours sur des médecins autoritaires qui s’acharnaient lorsqu’ils constataient mon désarroi. Quand j’étais enfant, j’avais été réprimandée à la moindre initiative et il m’était donc difficile de me comporter en adulte responsable. J’avais tout à apprendre et mes collègues ne me le pardonnaient pas. J’ai alors quitté l’hôpital pour travailler en indépendante, puis j’ai fait des gardes à domicile Mais les horaires comme les soins étaient trop lourds. Chroniquement déprimée, je pleurais parfois des heures sans pouvoir m’arrêter.

Il y a un an et demi, j’ai quitté Paris pour Lausanne, par une succession de hasards qui n’en sont pas. Pour la première fois, ce n’était pas mon inconscient qui me dirigeait. Depuis trois ans en effet, je me faisais suivre en acupuncture et cette médecine subtile m’avait rendue des forces inespérées. Grâce à elles, j’avais trouvé assez d’énergie pour me relever et décider de bouger.

En Suisse, j’ai arrêté de travailler et vécu sur mes réserves pour étudier à plein temps l’Analyse Réinformation Cellulaire. J’ai aussi profité de me faire traiter par cette méthode. Ce fut une révélation et j’ai enfin commencé à comprendre ce qui m’arrivait. L’ARC est une technique énergétique qui permet d’aller fouiller dans la mémoire pour la débarrasser des traumatismes qui l’encombrent. Le diagnostic met en évidence les schémas qui se sont élaborés à partir d’une peur ou d’une fixation et qui nous obligent à reproduire les mêmes comportements.

Le Dr Lanoche, qui est le fondateur de cette thérapie, a trouvé qu’il y avait une grande peur des hommes, chez les femmes de ma lignée maternelle. C’est à cause de cela qu’elles étaient attirées par des partenaires violents, et même fous dangereux. D’après ce médecin, un problème non résolu dans une famille se transmet à la génération suivante, avec aggravation à chaque fois des symptômes ou de la situation. Tout cela est bien sûr inconscient, c’est pour cela que ma panique face aux hommes était incontrôlable. J’avais aussi intégré le message suivant: «Il faut travailler pour avoir le droit d’exister, mais seulement pour les autres parce qu’on ne vit pas pour soi-même.» Quand j’ai découvert cela, j’ai compris pourquoi j’avais failli mourir à la tâche et pourquoi le plaisir n’avait pas de place dans ma vie.

L’ARC fait ressurgir des événements douloureux et enterrés, mais soigneusement gardés par la mémoire cellulaire. A chaque fois qu’un fait réveille cette souffrance ancienne, cela déclenche une série de signes qui n’ont aucun sens pour un médecin classique. Pendant un an, j’ai revécu toutes les étapes douloureuses de mon existence, de la gestation à aujourd’hui. Il ne s’agissait pas du tout d’une révision intellectuelle mais plutôt de flash-back comme dans les films.

J’ai revécu un événement survenu quand j’avais 2 ans, grâce à un rêve et en retrouvant les sensations physiques liées à cet événement que j’avais occulté. Je venais alors d’être vaccinée et cela avait déclenché une épouvantable diarrhée. Il y en avait partout et lorsque mon père est venu, il a eu un accès de violence verbale. J’en suis restée terrorisée. Mon père lui-même raconte qu’après cet événement, j’ai à tout jamais changé à son égard. Et je n’ai plus jamais été en bonne santé: de ronde et joufflue, je suis devenue toute maigre. Dans mon rêve, j’ai retrouvé un sentiment de honte. Des gens me regardaient et je me sentais violée par leur regard parce que l’infirmière me nettoyait sous leurs yeux. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne les faisait pas sortir et ne prenait pas ma défense. Au réveil, j’ai compris que la gentille infirmière était ma mère qui ne disait jamais rien. Le lendemain, impossible de me lever. J’étais prise de tremblements dans les jambes, j’avais de la fièvre et des courbatures dans tout le corps. Je me sentais très faible et j’ai pleuré presque toute la journée. Ma mère m’a confirmé que c’était exactement les symptômes physiques que j’avais vécus après l’événement d’autrefois.

Le Dr Lanoche souligne l’importance des blessures corporelles. La cicatrice d’un vaccin enregistre plus que tout autre cellule du corps l’information de ce qu’on a vécu au moment de l’événement. Cela explique pourquoi un accident plutôt anodin peut transformer une vie entière. Moi, cette affaire m’a fait choisir mon métier. Je suis devenue infirmière parce que je devais nettoyer les matières des autres – en tant qu’infirmière cela vous occupe une bonne partie du temps. C’est un besoin inconscient de réparer ma faute qui avait guidé mon choix.

Aujourd’hui, je pratique moi-même l’Analyse Réinformation Cellulaire, parce que c’est une technique qui est un outil puissant de conquête de soi. Je ne pense pas que ce soit la seule méthode et suivre d’autres thérapies me paraît même nécessaire pour compléter ses prises de conscience. L’apport des médecines naturelles est également très aidant. J’ai par exemple beaucoup bénéficié de ce traitement en acupuncture, qui m’a permis de retrouver des forces physiques.

 

Florence Javelle

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