4e Café Prison
Patients psychiques incarcérés
Leur sortie se prépare dans la prison
11 novembre 2013
Madame, Monsieur, chers amis, bonjour,
Je suis ravie de vous voir ou de vous revoir ce soir pour ce 4e Café.
Je m’appelle Madeleine Pont et suis présidente du Graap-Association, pour ceux qui ne me connaissent pas.
Il m’est difficile d’ouvrir ce débat sans trop d’émotions et sans parler de la tristesse qui nous habite suite aux décès d’Adeline, de Marie, de Skander et de celui de tous ceux dont on ne parle pas dans nos journaux.
À leurs proches, nous adressons notre fraternelle sympathie.
Ces morts sont d’autant plus tristes qu’il nous apparaît bien qu’elles auraient pu être évitées. Notre propos avec ce 4e Café, ce n’est pas de juger, de pointer des coupables, ni de revenir sur ces drames.
Par contre, nous voulons essayer ensemble d’en apprendre quelque chose. Le message du Graap est finalement simple. Mais pas simpliste. Il s’agit du lien. Créer du lien, maintenir et développer les liens.
Créer du lien entre toutes les personnes concernées, que l’on soit chef de service, assistant social, proche, policier, patient détenu ou agent de détention.
Créer du lien, c’est sortir de la solitude dans laquelle notre statut social et/ou professionnel peut nous isoler.
Créer du lien, c’est établir des contacts, des collaborations, c’est surtout, se parler. Oser se communiquer ses espoirs, mais aussi ses craintes et ses peurs.
Ce 4e Café est non seulement un défi – dans le contexte actuel oser parler de sorties de prison et de réinsertion – mais finalement une nécessité et une opportunité :
Plus de sécurité est à l’ordre du jour, la réinsertion fait peur. Après ces drames, c’est bien compréhensible et logique.
Prendre en compte les risques et s’équiper pour mieux les évaluer, c’est vital. Mais, il y a aussi des risques à laisser trop longtemps des détenus en prison lorsqu’ils n’ont plus rien à y faire. En plus, lorsqu’ils sont atteints dans leur santé.
Il y a aussi des risques de dangerosité et de violence qui augmentent avec le temps qui passe.
Et c’est pourquoi nous avons jugé utile de tenir notre planning et de garder l’axe de notre 4e Café de ce soir :
La sortie se prépare dans la prison.
Une des personnes-clé dans cette préparation à la sortie de prison, c’est le chef de l’Office d’exécution des peines. En l’occurrence, M. Viscardi. Je voudrais ici le remercier vivement d’avoir accepté, dans ce contexte particulièrement sensible, d’être là avec nous ce soir.
Voilà, après ces quelques mots, je passe volontiers la parole à notre animateur, Laurent Bonnard.
affiche_4ecafeprison annonce_4ecafeprison communiquepresse_4ecafeprison affiche_4ecafeprison_prochesRevue de presse
diagonales_4ecafeprison4e Café Prison
Patients psychiques incarcérés
Leur sortie se prépare dans la prison
11 novembre 2013
Madame, Monsieur, chers amis, bonjour,
Je suis ravie de vous voir ou de vous revoir ce soir pour ce 4e Café.
Je m’appelle Madeleine Pont et suis présidente du Graap-Association, pour ceux qui ne me connaissent pas.
Il m’est difficile d’ouvrir ce débat sans trop d’émotions et sans parler de la tristesse qui nous habite suite aux décès d’Adeline, de Marie, de Skander et de celui de tous ceux dont on ne parle pas dans nos journaux.
À leurs proches, nous adressons notre fraternelle sympathie.
Ces morts sont d’autant plus tristes qu’il nous apparaît bien qu’elles auraient pu être évitées. Notre propos avec ce 4e Café, ce n’est pas de juger, de pointer des coupables, ni de revenir sur ces drames.
Par contre, nous voulons essayer ensemble d’en apprendre quelque chose. Le message du Graap est finalement simple. Mais pas simpliste. Il s’agit du lien. Créer du lien, maintenir et développer les liens.
Créer du lien entre toutes les personnes concernées, que l’on soit chef de service, assistant social, proche, policier, patient détenu ou agent de détention.
Créer du lien, c’est sortir de la solitude dans laquelle notre statut social et/ou professionnel peut nous isoler.
Créer du lien, c’est établir des contacts, des collaborations, c’est surtout, se parler. Oser se communiquer ses espoirs, mais aussi ses craintes et ses peurs.
Ce 4e Café est non seulement un défi – dans le contexte actuel oser parler de sorties de prison et de réinsertion – mais finalement une nécessité et une opportunité :
Plus de sécurité est à l’ordre du jour, la réinsertion fait peur. Après ces drames, c’est bien compréhensible et logique.
Prendre en compte les risques et s’équiper pour mieux les évaluer, c’est vital. Mais, il y a aussi des risques à laisser trop longtemps des détenus en prison lorsqu’ils n’ont plus rien à y faire. En plus, lorsqu’ils sont atteints dans leur santé.
Il y a aussi des risques de dangerosité et de violence qui augmentent avec le temps qui passe.
Et c’est pourquoi nous avons jugé utile de tenir notre planning et de garder l’axe de notre 4e Café de ce soir :
La sortie se prépare dans la prison.
Une des personnes-clé dans cette préparation à la sortie de prison, c’est le chef de l’Office d’exécution des peines. En l’occurrence, M. Viscardi. Je voudrais ici le remercier vivement d’avoir accepté, dans ce contexte particulièrement sensible, d’être là avec nous ce soir.
Voilà, après ces quelques mots, je passe volontiers la parole à notre animateur, Laurent Bonnard.
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